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Photo du rédacteurAimé Premier

Top 5 des leçons apprises en 2021 🤔💭



Qu’avez-vous appris cette année? Quelles leçons avez-vous tirées de vos expériences en 2021? Apprendre par l’expérience est l’un des meilleurs moyens de gagner en maturité dans la vie. Notre expérience est d’ailleurs bien personnelle. Elle est donc crédible. On peut en tirer des leçons sans s’inquiéter de la véracité des faits, ce qui n’est pas le cas des conseils qu’on reçoit des gens qui nous entourent.


Albert Einstein disait que « la connaissance s’acquiert par l’expérience, tout le reste n’est que de l’information ». En effet, « l’expérience ne se trompe jamais, ce sont nos jugements qui se trompent », disait pour sa part Leonardo da Vinci. Alors voici ma question. Apprenez-vous de vos expériences? Avant de répondre précipitamment, prenez le temps d’y réfléchir.

Voici pour ma part les cinq leçons que j’ai apprises en 2021.



Leçon 1 : Arrêtez de constamment changer d’avis


J’ai toujours eu le pressentiment que les gens qui changent d’avis à tout bout de champ sabotaient leur propre succès. Cette année me l’a confirmé. Ce que j’ai réalisé c’est qu’une personne qui se fixe un objectif et qui change d’avis sans arrêt perd beaucoup trop de temps et d’énergie pour rien. Exemple.

Imaginez qu’une personne a pour objectif de se rendre au centre-ville de Montréal. Pour y arriver, elle décide d’y aller en auto. Un kilomètre plus tard, elle décide de changer de véhicule et de prendre une moto. Dix kilomètres plus tard, elle trouve que c’est trop dangereux et préfère donc l’autobus. Au prochain arrêt, elle ne veut pas rester dans un autobus avec autant de monde, particulièrement en période de pandémie, elle décide donc de continuer à pied. Deux kilomètres plus tard, elle a mal au pied et décide de trouver un cheval. Par chance, elle arrive à en louer un et continue vers le centre-ville de Montréal. Arrivée au pont Champlain, elle se rend compte qu’elle n’a pas le droit de traverser le pont à cheval et cherche donc un taxi. Ce taxi l’amène finalement à destination. Fin.


Avez-vous vu combien de temps et d’énergie cette personne a dépensés en changeant constamment de mode de transport? C’est incroyable! Pourtant, c’est ce que la plupart d’entre nous font. Nous changeons constamment notre chemise. Parfois c’est très subtil. « Aujourd’hui je ne travaille pas, je suis trop fatigué, alors que j’avais promis finir tel ou tel aspect du projet ». Ça aussi ça compte comme « un changement d’avis ». Ce n’est pas simplement le fait d’abandonner un objectif. Toute modification majeure ou mineure qui ne nous aide pas à atteindre notre but plus facilement ou plus rapidement fait partie de l’idée de « changer d’avis ». Si vous avez décidé de faire une chose, faites-le! Arrêtez de tout le temps revenir sur votre parole.


« Make up your damn mind and stick to it! »



Leçon 2 : Écrire un article par mois c’est facile


J’ai lancé le « Défi j’écris » au début de l’année 2021. C’était un challenge qui consistait à écrire un article de blogue par mois afin de se positionner comme un expert sur le marché. C’est ce qu’on appelle du marketing d’expertise. Une centaine de personnes ont été intéressées par le défi. Moins d’une cinquantaine se sont inscrites dans le groupe Facebook du défi. Au final, deux personnes l’on complété du début à la fin. Je me suis donc posé des questions sur la raison de ce manque d’engagement.


Au début, c’était hyper difficile d’écrire un article par mois, mais après trois mois, c’était devenu de plus en plus facile. Six mois plus tard, c’était devenu un plaisir et neuf mois plus tard, j’en suis à mon 10e article en un an. En fait, écrire un article par mois c’est facile. Il y a des tonnes de ressources, d’outils, de tutoriels, de sujets et de livres pour s’inspirer et aider des clients.

Ce qui n’est pas facile, c’est de développer la discipline requise pour écrire. Je suis prêt à parier que c’est un manque de discipline qui a fait que certaines personnes se sont inscrites et n’ont absolument rien rédigé. Ce n’est pas parce qu’elles ne savent pas écrire ou n’ont pas assez de connaissances. Écrire un article par mois c’est bien plus facile que ça en a l’air : il faut juste le faire! Oh, et en passant un de mes articles a été publié dans un journal lu par des milliers d’abonnées (au cas où certains pensaient que c’était une perte de temps).



Leçon 3 : Faire des brainstorms avant d’avoir des problèmes

En affaires, on a tendance à faire des remue-méninges quand on se trouve devant un défi. J’ai eu l’opportunité de faire deux revirements d’entreprise en 2020-2021. La leçon que j’en ai tirée est que les gens ont tendance à ne faire des remue-méninges que lorsqu’ils ont un problème à résoudre ou un nouvel objectif à atteindre (ex. le lancement d’un nouveau produit). Le reste du temps, ils n’en sentent pas le besoin.

Selon mon expérience, l’innovation ne sert pas qu’à nous sortir du trou quand les choses vont mal. On peut innover grâce aux remue-méninges même quand tout va bien. En fait, si on le fait régulièrement, on devient plus efficace et on prévient par la bande les temps difficiles. N’attendez pas un manque d’argent pour commencer à réfléchir à d’autres façons de trouver de nouveaux clients. Si vous attendez trop et que votre entreprise tombe dans le rouge, il sera déjà trop tard. Ça vous prendra alors plus de temps, d’énergie et de ressources pour vous redresser sans compter le stress que cela engendrera.



Leçon 4 : Il y a des clients qui n’en valent pas la peine!


Celle-ci, je tendance à ne pas vouloir la comprendre. Il m’est arrivé d’avoir des clients difficiles, insatisfaits de tout, des gens qui ne veulent pas payer et même certains qui finissent par disparaître dans la nature. Malheureusement, ça m’a pris du temps à les reconnaître et à m’avouer à moi-même que j’étais devant des clients qui seraient difficiles à gérer dans un futur proche.


C’est toujours le même scénario. Ça commence par des objectifs abstraits, des hésitations, des retards, des rencontres manquées, des factures payées avec plusieurs jours de retards… et c’est comme ça que graduellement, les clients finissent par révéler leur vraie nature. Quand c’est fait, il est malheureusement trop tard. On a travaillé trop fort… pour pas grand-chose. Dans ces moments, ma grande générosité est un véritable fléau, de la bonté à double tranchant.

Une situation qui, cette année encore, m’est arrivée. Au moment où j’écris cet article, j’ai trois clients qui n’ont pas honoré les frais prévus à notre contrat. Ma décision est prise, je ne ferai plus jamais affaires avec un client avant d’avoir vérifié que cet échange sera mutuellement positif et bénéfique. Sans quoi, je vais simplement dire non! Tout client avec un besoin n’est pas nécessairement un bon client.


Leçon 5 : Pourquoi continuer à partager autant de contenu sur les réseaux sociaux?

Depuis 2017, j’ai cinq réseaux sociaux, un blogue, plusieurs pages dans des répertoires de sites et un podcast. Chaque mois, je produis entre un et quatre contenus grand format (vidéo ou podcast) et plusieurs dizaines de petits formats (publications quotidiennes). Malgré tous mes efforts, mon matériel, mes montages cinématographiques et mes musiques dynamiques, je peine à avoir plus de « J’aime » et de partages. Ma chaîne YouTube n’a même pas 1000 abonnés, mon Instagram même pas 350 et mon Facebook à peine 458.

Devant ce constat, j’ai embauché une gestionnaire de réseaux sociaux. Peine perdue. Mes clients ne prennent même pas une demi-seconde pour appuyer sur le petit pouce bleu après avoir visionné mon contenu, comme s’ils avaient vraiment mal au doigt. Et à côté de ça, je vois des vidéos de chatons de 15 secondes qui ont plus de 500 milles vues? Les chatons ont vachement plus la cote qu’Aimé Premier, c’est officiel!


Tout ce temps, ces recherches et cet argent dépensé en équipement pour ça? Mon retour sur investissement sur les réseaux sociaux de façon organique frôle le 10%. En cette fin d’année, il fallait donc prendre un moment pour y réfléchir et tirer des leçons. À quoi sert-il de faire du contenu sur les réseaux sociaux? Tous les grands entrepreneurs et gourous en marketing le recommandent chaudement! À ce que je sache, ce n’est pas moi qui ai inventé l’idée de donner de la valeur aux clients sur les réseaux sociaux afin de générer plus de revenus.


Avez-vous l’impression de vivre la même chose que moi? Avez-vous l’impression que des vidéos stupides et vides de contenu sont plus vues que les vôtres? Content de savoir que je ne suis pas seul!

Voici donc ce que j’ai appris comme leçon à ce sujet cette année. Il faut continuer à produire du contenu éducatif non pas parce qu’on veut être viral, mais parce que c’est la bonne chose à faire! Quand on a une connaissance qui peut sauver la vie de quelqu’un, on a le devoir moral de l’aider! Si tout le monde arrêtait de faire des vidéos éducatifs parce que ça ne paye pas, on en souffrirait tous! Rappelez-vous combien de fois un créateur vous a sauvé la vie grâce à un de ses tutoriels sur YouTube? Et rappelez-moi, combien vous avez payé pour son conseil? C’est bien ce que je pensais. Si vous voulez continuer à produire du contenu pour votre public, n’ayez pas trop d’attente. Le contenu éducatif ne sera jamais plus populaire que le contenu abêtissant. L’humain moderne carbure au divertissement. Ne tombez pas dans le piège du découragement. Faites du contenu pour faire avancer le monde. Faites-le parce que « it’s the right thing to do! » et en plus c’est bon pour vous!



Alors, à votre tour. Quelles leçons avez-vous apprises cette année? Laissez votre réponse dans les commentaires… ou pas!


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